Ryoko Hyûga

Sujet: Ryoko Hyûga 06.09.08 19:32

Le Grand départ

"Le soleil, soleil...
La nature est si belle... Je ne dois sûrement pas assez me rendre compte de ma chance..."
Telles étaient les songes éparpillés de la jeune Ryoko, 13 ans. Rêveuse... Emmitouflée dans ses draps de soie, de ce lit bien trop grand pour elle, de ces cadres gisant sur des murs granit, effigie à la gloire passé du noble Clan.. Elle maudissait en silence sa chambre sans âme, sans couleurs chatoyantes, seule... Etirant avec peine sa frêle musculature, elle grinça des dents quand ses pieds poupins atteignaient le sol gelé de cette maison : "sa tour d'Ivoire" comme elle aimait secrètement la nommer. "Un comble cette maison pour le nom Hyûga"
(->Face du Soleil).

Du haut de son mètre quarante, son embonpoint était assez révélateur de sa vie privilégié... Une Hyûga, descendante lointaine de ce qu'on appelait "Soke" (-> Branche principale) jadis. Cheveux noirs assez courts, son nez en trompette pouvait faire sourire, ses joues rebondies ne faisaient qu'accentuer son côté bébé gâté tandis que sa bouche formait, fort heureusement, un sillon assez harmonieux. Seul ses yeux d'un noir inquiétant laissaient perplexe un premier jugement : ils étaient anormalement "adulte" pour son âge - en alerte, se plissant intelligemment quand l'occasion s'y prêtait, brillant d'une lueur dérangeante, ils faisaient tout bonnement Peur.

"Ryoko, sors de ta chambre, et commence ton entraînement pour me perdre ce poids intolérable !"
Ces propos injurieux émanaient de son père, fier, trop peut-être, descendant des Soke. Marié à une descendante similaire, il voyait en Ryoko sa fille unique, l'élément clé de la redorure des Hyûgas. Quel déception cela a été, quand, voyant les années défilées, il observa sa fille plus encline à être une experte en poésie qu'à l'art du combat.
En effet, elle passait le clair de son temps à écrire, observer la nature, s'extasier devant le vol de l'hirondelle... "Ridicule, Grotesque, Honteux" Les qualificatifs ne manquaient pas en ce sens quand ils étaient dirigés vers Ryoko.

Plus fourbe encore, son père convoitait un complot pour faire tomber l'actuel Hokage et espérait bien l'appui de sa fille pour parvenir à ses fins.
Ce n'est pas la mère de Ryoko qui allait contredire l'autorité, la folie des grandeurs du père, la pauvre étant devenue au fil des années, un esclave passif, approuvant d'un hochement mou de la tête tout ce qu'on lui dit ou demande.

Tous ces complots étaient si loin de notre jeune Héroïne, pourtant, à force de matraquage mental, cela devait sûrement avoir une influence sur elle. A force d’être traité d'un côté de bébé gâté et de l'autre une incapable n'étant même pas digne de porter son Nom, toutes ces critiques s'affaissaient sur ses jeunes épaules qui, qu'elle le veuille ou non, étaient promue à une vie hors-norme.

Faisant sa toilette, elle s'arrêta longuement à s'observer, dans l'énorme glace de sa salle de bain privé, et soupira...

« BYAKUGAN »

Se regardant à nouveau, elle était horrifiée par ces yeux aux veines proéminentes qui couraient le long de ses tempes, et du noir presque satanique qui s'affichait dans le profond de son Iris. "Aucun mérite, avec ce don génétique". C'est vrai qu'elle faisait peine à voir dans ses habits trop grands pour elle...
Puis, laissant un silence plus vide que le silence habituel de cette forteresse glacée qu'est le Manoir des Hyûgas, elle frappa de ses menus poings en contrebas, laissant au passage une gerbe de sang se faufiler doucement sur le marbre du lavabo, et se jura en elle-même :

" Très bien, vous voulez faire de moi une combattante, au cœur froid ?
A votre guise !"

C'est alors que débuta un entraînement secret dans un recoin de la cour extérieure, dans le tréfonds glacé de la nuit, évitant la présence ou le regard d'âme qui vive...
Les mois passèrent, une année même, et son corps en fut réprouvé : son poids avait diminué de moitié, le rebondi de ses joues qui caractérisait son air enfantin n'était plus qu'un lointain souvenir, et ses lèvres d'habitude sucrée et généreuse ont fait place à une ligne crevassé et masculine.
Sa mère, ô grande stupeur, vint vers sa fille pour la questionner, de son propre chef : "Eh bien ma fille, tu ne manges plus, tu veux maigrir pour plaire à un garçon, c'est bien, même si tu es encore un jeune pour ça tu ne crois pas ?"

Ryoko ne daigna même pas répondre à sa mère décidément complètement hors-sujet de tout. Quoique... Plaire à un garçon... Cela pourrait peut-être arrêter tout ce cauchemar de solitude qu'il la rongeait bien plus férocement qu'elle n'osait se l'avouer. "Ne sois pas idiote, qui voudrait d'une empotée comme toi..."

Finalement son entraînement ne fut pas vain, elle parviendra à développer une technique originale et surtout complètement éloignée des techniques habituelles de sa famille, ce qui ne manqua pas d'inscrire dans l'âme de Ryoko une forme de fierté encourageante, comme pour se prouver qu'elle pouvait construire une chose de ses mains, ne pas être un fardeau, ou une esclave comme sa mère...

Son Fuuton, Shipuu Kaimetsu était un hommage au vol des hirondelles qu'elle affectionnait tant il n'y a pas si longtemps... Son entraînement secret a imprimé des changements dont elle devait elle-même sans doute ignorer puisque cette exaltation du vol n'était plus aussi fort dans son cœur... "J'ai grandie et me suis endurcie sans aucun doute" voulait- elle se persuader.

Ne manquait plus qu'un souhait, qui la fît frissonner, est de combattre l'autorité de son père. Comment faire, lui prouver qu'on existe tout en trouvant un moyen qui le fasse rougir de colère ?
Après des nuits de réflexion, d'interrogations ("dois-je réellement aller contre mon père ? Est-ce que j'ai les épaules pour m'assumer ?..."), c'est dans un doux matin de Printemps que Ryoko se décida et alla à l'encontre de son père.

"Papa, je sais que ça ne va pas te plaire mais je suis décidée, je vais-te faire-part de mes projets et ne veux rien entendre derrière : je veux être quelqu'un c'est pourquoi j'ai décidé de partir de cette maison sans vie, créer ma propre voie et te montrer a ma manière comment revaloriser le blason des Hyûgas autrement qu'avec des complots ridicules ou une haine enfouie qui ne mène à rien ! Je pars à présent ; ne t'en fais pas, je ne veux pas être la risée de la famille, je ne tourne pas dos à ma famille, je reviendrais."

Là, se retournant la gorge serrée, un debout de larmes se profilant au coin des yeux, elle entendit ce murmure qui hanta encore la plupart de ces nuits à la belle étoile... "Je suis fier de toi ma fille"... Etais-ce un mirage, une illusion, une chose qu'elle s'est forcée à croire pour se donner du courage ? Elle ne fît pas demi-tour pour le vérifier...

Sujet: L'ange déchû 13.09.08 12:48

L'ange Déchû

Le père de Ryoko, grand meneur des Patriarches Soké, était appelé comme chaque semaine pour des missions d’explorations et d’espionnage, le Byakugan étant idéalement adapté pour cela… Espérant vainement un miracle guerrier de la part de sa fille, Ryutaro persista cependant à vouloir qu’elle l’accompagne pour chacune de ses missions malgré son jeune âge et les objections fussent elles catégoriques de ses compagnons d’armes.

Ryoko, calme, sage, presque inerte, visage joufflu par l’innocence de son enfance choyé, accompagna toujours volontiers son père : « Voir d’autres horizons m’emplit de bonheur » soupira t’elle en secret.
Cette fois-ci, cette mission de reconnaissance s’éloignait beaucoup de leur terre Natale de Konoha puisqu’elle semblait conduire vers les zones arides volcaniques du Grand Nord.

L’équipe de 3 conduite par Ryutaro n’était pas rassuré et pour cause, sans compter le fait que personne ne connaissait réellement ces terres du Nord, on y racontait ça et là des légendes pas très flatteuses parlant d’un esprit maléfique rôdant en ces lieux et s’attaquant aux voyageurs.

« Cela nous donne une raison de plus d’aller voir : vérifier s’il n’y aucune menace pour notre belle Konoha et aussi faire taire définitivement ces bruits insensés concernant cet esprit frappeur, j’ai hâte d’être sur place, le Byakugan sera seul juge de ces balivernes ».

Réunissant leur affaire pour cette longue expédition, Ryoko ne se sentait pas d’humeur sereine, elle avait un mauvais pressentiment mais elle se calma pensant que c’était ces histoires de monstres qui lui montait à la tête. Embrassant sa mère qui ne comprenait toujours pas pourquoi sa fille si jeune devait risquer sa vie aussi bêtement, les deux membres de la famille plus les deux autres compagnons fidèles aux Hyûgas se mirent en route.

Grâce à leur don héréditaire déjouant tous les pièges, surprenant l’ennemi et anticipant les obstacles, leur voyage jusqu’au Nord se déroula sans encombres . Voyant se dresser au loin les pics moqueurs des Volcans, notre groupe d’expédition ralentit le pas sans même savoir pourquoi : peut-être à cause cette brume inhabituelle qui s’épaississait au fur et à mesure des pas hésitants de nos compagnons ?

Tentant de briser le silence glacial qui s’était brusquement mis en place, Ruytaro annonça qu’ils camperont dans peu de temps non loin du pied des volcans, cela ayant pour objectif de s’éloigner de cette brume étrange que le Byakugan lui-même distinguait mal et profiter de la chaleur ambiante qui devrait régner au pied de ces colosses de la nature. Les compagnons d’armes n’y voyait là aucuns inconvénients bien au contraire.

Une heure de marche plus tard, un endroit idéal semblait s’offrir aux regards perplexes et exténués de nos amis : une sorte de renfoncement presque creusé à même une montagne et entourés de quelques arbres qui peuvent éventuellement servir de pare-vent, aussi la tente fut t’elle plantée que déjà l’un des 3 Jounins ronflait comme une moissonneuse-batteuse, le suivant ne tardera pas à le suivre dans cette mélopée bruyante. Ainsi Ryoko et son père se regardèrent dans le silence de ces lieux désertés de toute présence humaine : ce dernier contempla sa fille et lui demanda ce qu’elle ressentait.

« Je n’aime pas ce lieu, il y règne une ambiance presque macabre, ne le ressens-tu pas père ? »
« Je ne sais pas si ces histoires nous sont montés à la tête ou non, mais je vais en ton sens, l’atmosphère ici est lugubre, sans doute du fait que seul la nature est le maître mot ici, essaie donc de dormir, tout cela passera dès demain »…

Ryutaro ne se fît pas prier pour rejoindre ses camarades dans le pays des Songes mais Ryoko, elle, ne trouvait pas le sommeil car un bruit presque imperceptible martelait son oreille interne : étais-ce l’altitude, le vent claquant contre la roche ? Non cela semble moins…Naturel…

Pourtant au fur et à mesure que la brise se soulevait quelque peu, ce bruit se faisait plus distinct, et plus elle cherchait à essayer de le distinguer, plus ses oreilles la faisait souffrir mais cela ne faisait qu’attiser sa curiosité. Se levant sans bruits avec toute la grâce qu’elle avait acquise pendant ses entraînements nocturnes secrets, elle se dirigea vers ce qui sembla être l’origine de ce bruit. Elle était effrayée, n’ayant jamais connue la vie du dehors par une nuit si profonde, son pas devenaient hésitants…Et pourtant… A chaque spasme de ce bruit, ses chevilles se remettaient au travail comme si elles étaient envoûtées… Son esprit divaguait, son corps titubait quelque peu, elle peinait même à garder les yeux ouverts… Finalement son corps n’était plus qu’un amas de chair se trimbalant de gauche à droite tel un zombie errant emprisonné de toute capacité d’initiative propre..

Au bout de ce qui semblait être une éternité, son corps devenait frénétique et ces yeux se rouvrirent aussitôt face à ce qu’elle avait devant elle : un arbre géant d’une nature complètement inconnue malgré sa culture certaine de la Nature. Voyant cette étrangeté, son tympan faillit presque imploser en entendant ce son qui se distingua nettement en :
« Goooooobbbbbbbbbiiiiiiiiiii »

Voulant hurler de l’aide à quiconque l’entendrait, Ryoko tenta d’activer ses cordes vocales mais ces dernières semblaient comme paralysées, tout comme le reste de ses membres et même son Byakugan héréditaire. Elle fît un effort suprême pour hocher sa tête vers le ciel et découvrit niché sur la cime de cet arbre mystérieux un pelage blanc, qui commença à se mouvoir pour finalement disparaître : le temps qu’elle se pose la moindre question, Ryoko entendit dans son esprit.

« Te voilà enfinnnnnn mon doux être de lumièreeeeeee »
Prenant conscience de l’absurdité de son acte, Ryoko tenta malgré tout de parler à son propre conscient : « Qui êtes vous, qu’est ce qui se passe !? »

« Tu le sauras bien assez tôt mon petit angeeeeee, patienceeeeeee »
« Mais… »
« SILENCEEEEEEAHAHA tu n’as toujours pas compris, tu m’appartiens à présent jeune effrontée, cela fait des siècles que j’attends une âme charitable pour m’y confondre et prendre ma revanche sur ce bâtard de Kyuubi »

« Je…Je ne comprends rien à ce que vous dites ! »
« Laisse moi donc me présenter ahahahaha, je suis Gobi, démon à cinq queues et toi ma douce féline, tu vas m’aider à me mouvoir en toi ! »
« Mais je ne veux…. »
« CA SUFFIT, tu es faible, tu n’es rien, tu m’appartiens entends tu ! J’ai pu voler la force des éléments alors crois-tu pouvoir me résister, inconsciente ?! »

Ces bruits qui se modelait en phrase dans son esprit raisonnait comme des tambours de l’enfer, Ryoko sentait ses cellules grises brûlés au fur et à mesure de la « conversation ».
« Que…Que comptes tu faire de moi… ? »
« Oh c’est très simpleeeeeeee » ricana la bête blanche « A présent nous ferons qu’un et si jamais tu t’avises de parler de moi à qui que ce soit, je fais de ton cerveau un amas de chair calcinééééééhéhéhéhé » « Mais laisse moi te prouver ma bonne foi, ma douce, vois tu ces choses brillantes à côté de moi ? »

Le cou de Ryoko se crispa d’un coup vers l’apparente direction que voulait cet être, et elle contempla non sans stupeur ce qui sembla être des queues, flamboyante chacune d’elles d’une couleur différente, presque aveuglante.
« Voici l’origine du trésor que je t’offre petite ingrateeeee, ce sont les éléments que j’ai gagné avec rage il y a de cela des siècles passés. J’ai du fuir ce chacal de Kyuubi qui était trop fort à l’époque mais maintenant que j’ai pu me régénérer dans l’ombre de cet arbre Divin pendant ces siècles durant, je suis sûr de pouvoir prendre ma revancheeeeeeeeeeee, entends tu petite, MA REVANCHEEEEEEEEEEE !»

Ce dernier cri poussa Ryoko dans un quasi-coma spontané, mais avant que son corps et son esprit sombre elle entendit ces derniers mots :
« Toi et moi, l’ange et le démon, ne faisant plus qu’un, tu verras tu ne vas pas le regretter ma douce ahahahaha. Tu seras promue à un bel avenir avec le pouvoir que je t’offre mais n’oublie pas que tu m’appartiens, car chaque gloire à son prix à payééééééééHEHEHEHE ! »

L’aurore pointait le bout de son nez au campement de nos voyageurs. Les 3 jounins ouvrirent les yeux et furent ravis du soleil éclatant qui semblait se décrire dans le ciel azuré des beaux matins. La brume n'était plus qu'un mauvais souvenir... Ryoko ouvrit brusquement les yeux ! Elle aussi était sous la tente près de son père.

Etais-ce un rêve, une illusion ? Elle tenta de se rassurer en disant que cela ne pouvait être que le fruit de son imagination, pourtant dès qu’elle se leva, elle sentait son corps comme compressé par un poids lourd, aurait-elle mal dormi ?
Voulant faire quelque peu de toilettes, elle se dirigea vers une petite rivière qui courait non loin d’eux. Mouillant son visage et son corps, elle entreprit de prendre sa petite glace de poche pour peigner ses longs cheveux de charbon : mais quand elle amena cette glace à hauteur de ces yeux, elle crut d’abord à un mauvais jeu de lumière avec un rayon du soleil isolé mais… Se regardant de plus près elle vit dans l’iris de ces yeux, les 5 couleurs qu’elle avait parfaitement retenue la veille dans son… « Rêve »…

« Mon Dieu ce rêve n’en était pas un alors ?! ». Ne posant cette question qu’à elle même, elle ne reçut qu’en réponse le souffle du vent qui s’articulait en
« gggggooooobbbbiiiiii »…
Le vent qui était l’affinité choisie de Ryoko, sera aussi bien son arme que sa faiblesse…

(Explication supplémentaire : Kyuubi étant le seul démon doué de parole, Gobi ne peut communiquer directement avec Ryoko, aussi dans leur rencontre, il le fit à travers son rêve, car Ryoko était dans un état somnambulique au moment ou elle se dirigea vers l’arbre.)

Sujet: Un cadeau Maudit 19.09.08 0:53

Un Cadeau Maudit

Les temps ont passé…
Ryoko s’est finalement convaincue au fil des mois que le résultat pour le moins surprenant de cette expédition au Nord n’était que le fruit d’un mirage hyperbolé par la peur.
Toutes ces expéditions forcées par la main de son Père porta ses fruits à l’âge de 14 ans : notre héroïne se révéla d’un talent plus que surprenant dans la maîtrise du Fuuton ; son talent de guerrière s’allia avec son talent de créatrice puisqu’elle sera à l’origine de nombreuses techniques inédites.

Le Destin finit par frapper à sa porte le jour où un jeune Shinobi du nom d’Euritos semblait être en mauvaise posture face à un ennemi qui s’apparentait à l’organisation Akatsuki.
Ryoko voyait bien là une occasion de mettre en pratique ces créations de Vent fraîchement conceptualisées après des semaines intenses d’entraînements solitaire….

« FUUTON, SHIPPU KAIMETSU ! » (rafale destructrice de vent). La mamie qui poursuivait cet habitant de Konoha vola en éclat, tourbillonnant sans fin, éparpillés ça et là d’innombrables morceaux de chairs labourées par ce qui semblait être des lames invisibles tranchantes.
Euritos se souviendra à jamais de ce jour libérateur, où il aperçut pour la première fois cette fille brune légèrement rondelette au regard opaque et au sourire étrangement adulte : une future amitié des plus prospères venait de se mettre en place car le Destin en était fondateur.

C’est après cet événement héroïque et cette démonstration de force que Ryoko fut officiellement proclamée Shishidaïme (7ème) Hokage dans l’histoire de la Noble Konoha.

…Pourtant ses nuits n’en étaient pas plus brillantes pour autant…

Fierté immense de son père, reconnaissance inespérée de la part de ses pairs, Ryoko se perdait dans ses songes, comme depuis sa tendre enfance… Une idée lui revenait, de loin :
« Chaque gloire à son revers »

Coiffée de son nouveau chapeau de prestige aux couleurs de feu, elle se promena comme presque chaque soir sur sa terrasse privée quand une légère brise se leva et, se répercutant sur les visages des anciens Hokage taillés dans la roche, cette brise revenait habilement sur elle.
« Le vent est tellement bon ici, je me sens comme ressourcée » se perdait elle encore un peu plus dans ses songes : décidément Ryoko persistait toujours à être la gamine rêveuse et naïve qu’elle a toujours été…

Et pourtant… Ce vent commençait à siffler d’une flûte enchantée démoniaque : aussi léger que cela fut, la brise se transforma en syllabes qui se distinguait en « goooo-biiiiii »

L’Hokage n’avait pas rêvé, ce monstre à pelage blanc était toujours bien en elle. Et, profitant de son état de rêverie et de légère torpeur, il s’immisça dans son inconscient :

« Croyais tu t’être débarrassé de moi petite inconscienteeeee ? Vois tu l’idée qui envahissait ton esprit comme quoi chaque gloire à son prix à payer, elle vient de moi, TOUT vient de moi entends tu misérableeeee ?! »

« Non…. Nonnnn… » Ryoko tomba sur ses genoux, les mains sur les oreilles, hochant sa tête de gauche à droite dans un fureur quasi autistique.
« Allons voyons, pas la peine de te lamenter, nous avons du travail devant nous » rétorqua le canin Divin. « Te voilà devenue une vraie femme avec cette promotion n’est ce pas, il est l’heure pour moi d’agir ! »

« Suis-je une Jinchurikii ? » se questionne elle en elle même
« Tu sais bien que non imbécile, m’as tu vu entrer directement en toi, par une technique Jutsu d’emprisonnement ? Aurais tu oublié que je suis le Dieu des illusions, la force de ma Volonté me suffit largement à t’envahir, faible créature ! »

« Quelles sont tes projets ? » balbutia elle.
« Je t’avouerais que de me venger de Kyuubi ne me dit plus grand chose, en vu du temps à tenter de le trouver et le peu de gloire que cela me rapporterait… J’ai eu de la chance de te choisir, maintenant que tu es haute dans la hiérarchie, nous pourrons accomplir de grandes choses ensembles comme… Conquérir le monde ! »

« Tu racontes n’importe quoi ! Tu crois que je suis faible mais j’apprendrais à te maîtriser ! Tu as beau prétendre être un Dieu tu n’en restes pas moins un CHIEN, et les chiens ça se dresse ! »

Un lourd silence pesant suivit cette phrase assassine, aussi bien la douce brise nocturne que le dialogue intérieur entre les deux acolytes s'étaient tût.

Gobi finit par rétorquer « A ta guise petite morveuse, tu as du tempérament, et cela me convient, nous verrons bien qui à le dernier mot ». A ces mots, le vent reprit son souffle naturel et les oreilles de Ryoko ne sifflèrent plus, la nuit reprenait le cours de son temps aux yeux de la jeune Hokage.

Elle était satisfaite d’elle même, elle avait fait preuve d’autorité, signe évident que des choses en elle changeait, qu’elle devenait une femme, responsable. Elle se rappela à cet instant son couronnement de Kage quand les patriarches Soké étaient venus à elle pour la féliciter en ces mots : « On croirait voir revivre Hinata en ton joli sourire mon enfant, quel honneur pour nous de voir notre sang enfin sur la plus haute marche, elle serait fière de toi… »

Pourtant, après s’être battue et avoir apparemment gagnée contre Gobi, son sommeil n’en était toujours pas plus paisible pour autant. Finissant par s’endormir, il ne fallut pas longtemps pour que vienne s’installer un cauchemar parmi tant d’autre :
Une chambre sombre, un grand lit drapé de soie, des murs nues d’une couleur sobre… Puis tout s’éclaircit, resplendit, flamboie même… La couleur rouge, le sang, le feu ! Le feu ! Mais.. Mais dans ce lit c’est moi ?! Je ne peux pas bouger ?! Au secours, le feu vient à moi, au secoursssss !!

L’Hokage se leva d’un bond, en sueur, non d’effort ou de stupeur, mais bien de chaleur !
Elle regarda autour d’elle et voyait deux Shinobis de sa garde personnelle, un ninja médecin et des hommes en blouse qui semblait être des… Pompiers…

« Mais qu’est ce qui se passe, qui vous a permis d’entrer dans ma chambre ?! » suffoqua Ryoko.

« Comment ça Shishidaïme ? N’avez vous pas sentie l’incendie gagné vos quartiers ? Nous sommes là pour vous protéger : j’ai contacté en personne le service des pompiers de Konoha pour maîtriser au plus vite cette incendie terrible »

« Un incendie… Ici, dans mes appartements ?! »

« Mais bien sûr, vous ne l’avez pas vu venir ? Je ne peux pas le croire de la part d’un Kage tel que vous Ryoko-senpai »

« Si mais, en fait non, je ne sais plus j’ai la tête qui tourne… »
« Cela doit être la fumée qui vous est monté à la tête »
« C’est sûrement cela » finit par se résigner Ryoko qui fut conviée à rejoindre l’Hôpital.

S’endormant finalement sous bonne escorte dans sa chambre d’hôpital, la jeune Hokage tenta de se remémorer où elle avait bien vue cette couleur rouge flamboyante auparavant…
Et alors, comme si son propre esprit était son moteur de recherche, un flash crépita dans son esprit, une queue blanche brûlant d’un feu digne des Enfers, c’était Gobi !

« C’est lui l’origine de tout ça ?! » hurla t’elle dans son cerveau en ébullition.
Dès lors son esprit répondit aussi sec : « Voici le prix à payer pour avoir oser me défier, ce n’était qu’un simple avertissement. Le Genjutsu lié au Ninjutsu pourrait avoir de mauvais résultats sur toi si tu continues à me faire face… »

Encore ce misérable cabot ! Chacun de ses mots résonnaient dans son crâne tel le cri d’un singe Bonobo dans un caisson de basse.

« Mais ce feu, il était réel pourtant ! »
« Oh oui… Mais l’illusion venait du fait que je te laissais continuer ton rêve tranquillement ingénieux non ? Et pourtant j’ai été gentil, je te faisais rêver de la réalité, car dans la chambre c’était effectivement bien toi, ahahaha il y a de quoi perdre la boule non ! »

« LA FERMEEEEE ! » cette fois ce n’était pas dans son esprit mais de vive voix que Ryoko sortit ce mot, ce qui surprit tout l’étage de l’hôpital où elle était installée. Cela la réveilla également…
Elle se dit qu’elle ne pourrait pas lui faire face… Alors autant rusé, profiter de ses pouvoirs…

Un sourire quasi démoniaque s’afficha dans le coin de sa bouche, ce qui retint l’attention très affûté de ses gardes toujours sur le qui-vive.

Avoir le potentiel de tous les éléments en sa possession, un Genjutsu Divin, elle sera sans doute l’Hokage la plus puissante de l’histoire de son pays… Mais à quel prix ?

Réfléchissant sans relâche à sa situation, elle voulait tenter quelque chose : aller voir le récent Kazekage de Suna, Khurn, pour officiellement consolider les liens entre leur deux pays et officieusement chercher des réponses sur comment contrôler quelque chose à l’intérieur de soi… Etant le petit fils d’un Jinchurikii, il devrait sûrement pouvoir aider…

S’habillant de sa plus belle tenue officielle d’Hokage, elle partit sur l’heure malgré les ordres négatifs des médecins…

Sujet: Re: Ryoko Hyûga 03.10.08 21:17

Les Factions

Le chemin semblait d'une longueur semblable à la distance entre le Ciel et la Terre : Infini

*Cesse donc de faire ta poétesse de comptoir, tu es Hokage maintenant !
Songea en son fort intérieur la prestigieuse Ryoko parée de son habit officiel.

Voyant son air contrarié, les Fedaykins fraîchement enrôlés se tournèrent vers elle :

Un problème Shishidaïme ?
Non aucun, continuons voulez vous.

La fraîcheur des terres luxuriantes de Konoha faisait progressivement place à un sol effrité d'où ne sortait que quelques insectes qui avait eu la chance d'être vainqueur de la sélection naturelle des espèces.

*Je n'en peux plus, il fait trop chaud sous ce costume trop masculin pour moi, quelle honte de ne pas supporter ces changements de température, s'injuria t-elle toute seule...

Les Fedaykins, s'adaptant tels des caméléons pour se mouvoir dans le décor sans être vu des autres, n'osèrent pas interpeller à nouveau l'Hokage bien que leur inquiétude allait croissante.

Le Plat Pays faisait place à des volutes de monts dorés que l'on désignait plus communément comme étant "des Dunes de désert" : nul doute il n'était plus loin du But.

Ryoko redoutait d'emblée les fanfares officielles qui se mettaient en place quand deux Kages se voyaient, tant d'esbroufe pour peu de choses... Les Kages restaient des humains après tout ! Enfin des humains...
Au moment où Ryoko se permit cette réflexion, le vent brûlant de ce lieu aride lui susurrait un "Gobiiiiii" nonchalant comme pour lui inciter à croire qu'elle n'était elle même plus tout à fait humaine.

Voyant à l'horizon les remparts de granits ensablés du village caché de Suna, l'Hokage soupirait de soulagement. Mais soulagé de quoi ? Il ne pouvait rien lui arriver...

Apparemment Khurn voulait faire les choses en Grand pour la première rencontre officielle des Jeunes Kages : pétales de roses, danseuses, jongleurs, Jutsus de Feu dans des myriades de formes et d'intensités agréables à l'oeil, des chameaux qui se prosternèrent au passage de la petite caravane de Konoha... Ce que Ryoko redoutait fut présent : une forme trop sacrée d'une rencontre entre deux humains.

Elle ne pouvait cependant pas s'empêcher de laisser monter une gloriole de fierté et de vanité, la fièvre de l'événement était trop belle pour que cela ne fusse point le cas.

Evitant les cohortes de la Plèbe s'amassant en bête curieuse autour de tout ce festival improvisé, les deux Kages s'empoignèrent avec une chaleur presque démesurée considérant qu'il s'agit ici de leur première rencontre : il semblait évident que ni l'un ni l'autre n'avait encore expérience de la finesse Diplomatique.

Gravissant les marches bizarrement froides du palais de Suna, les deux Kages discutèrent de choses futiles pour tenter de briser la "glace" de l'événement si exceptionnel et inconnu. Une légère tension régnait et les gardes du corps des deux parties étaient plus que jamais sur leur garde (normal pour des gardes non ?).

S'installant finalement à la prestigieuse Table du Conseil Officiel de Suna, Ryoko suait comprenait finalement l'ampleur de l'événement, entouré des prestigieux portrait des défunts Kazekages dont sa mère lui parlait quand elle devait citer des exemples de bravoure. Comme rassurée par la présence de ses photos, l'Hokage se figea et ouvrit grandement ses yeux opaques comme pour considérer qu'elle était prête à jouer son rôle de Chef et d'adulte responsable.

Moi, Ryoko Hyûga descendante directe des Soké et héritière de la Volonté sacré du Noble Conseil de Konoha, tient à réaffirmer notre profonde admiration pour le peuple de Suna, pour sa bravoure légendaire, sa fidélité à notre Nation qui n'est plus à prouver ainsi que pour la Sagesse qui lui est attrait.

Eh bien Ryoko, que de paroles emplis de flatteries, je ne sais pas si je parviendrais à faire mieux, pour ne pas dire autant !
Apparemment Khurn voulait démystifier l'ambiance trop cérémonieuse que prenait la discussion et il eut bien raison car l'Assemblée rigola d'un bon rire de franche Camaraderie.

Néanmoins, je tiens à préciser que je suis moi même tout à fait enclin et consentant dans ses relations de profondes amitiés et d'alliance stratégique entre nos deux Nations, aussi il n'est plus à préciser qu'en cas de Guerre d'un côté comme de l'autre, j'ose espérer que nous ferions tout pour nous entraider...

C'est une évidence très cher Kazekage-sama, mais voici la nouveauté que j'aimerais instaurer : pour que s'enracine plus profondément encore notre Alliance, je propose que nos armées secrètes respectives s'allie sous une même bannière, et ainsi enrayé les potentiels complots qui pourraient subsister en interne

C'est drôle que vous parliez de cela Hokage-sama, car justement un grand Homme de confiance qui a grandi parmi nous, avait fait état d'un tel Plan, et je vous avouerais que je suis tombé sous le Charme, mais laissez moi vous présenter Picom.

Un homme d'une aura mystérieuse dont le visage se tenait volontairement dans l'ombre s'avança quelque peu vers la table de l'assemblée : Ni Ryoko ni ses Fedaykins ne l'avait senti jusqu'à présent, aussi ces derniers montrèrent des signes d'agression.

Fedaykins, stop ! Aucune menace n'est à prévoir !
Cria très solennellement l'Hokage, comme pour justifier aussi bien à elle même qu'aux gens de Suna qu'elle maîtrisait parfaitement son Monde ; ce qui fut plus ou moins une réussite à en juger par le silence quasi religieux que cette phrase avait créer.

Euh oui...En effet, du calme mes amis... Je vous avais dit que cet homme sortait de l'ordinaire, d'ailleurs il a maitrisé le Fuuton encore plus tôt que vous Ryoko-chan le saviez-vous ?

Ryoko ne broncha aucunement face à cette petite provocation bonne enfant.

Très bien cet homme y a penser avant nous, et après ?
Et après ? Qui mieux que lui pourrait diriger cette armée réunifiée que vous mêmes voulait mettre en place ?

Et pourquoi serait-ce forcement un homme de votre faction ?!
Cette fois-ci, Ryoko fît un signe discret mais parfaitement lisible à ses subordonnés pour se préparer à une éventuelle attaque comme pour répondre à cette arrogance évidente.

Attention Seigneur Khurn, les gardes du corps vont s'apprêter à attaquer, je le sens dans l'air qui se réchauffe...
Cette voix émanait de l'étrange corps qui se tapissait dans l'ombre naturel du coin de la salle.

Impressionnant ! Comment a-t-il pu sentir une telle chose ? Son code gestuel n'est connu que d'elle même et ses Gardes font partie de l'élite de son village.

Ah vraiment Ryoko ? Je suis déçu, pourquoi tant de tension ? Vous prêchez des paroles honorables et juste derrière vous voulez créer l'incident diplomatique ? De toute évidence il y a un manque de maturité. Ainsi je considérerais comme une insulte à ma Nation si vous n'acceptez pas Picom comme chef de cette armée réunifiée.

Ryoko était au pied du mur, se croyant Reine de son Monde, elle devait se plier comme un enfant aux choses qu'on lui annonçait. Pour sauver la face, elle afficha un sourire crispé puis déclara :
Après tout, qu'importe de quel village vient-il tant qu'il est compétent, j'espère que nous garderons l'appellation "ANBU" pour que le changement ne soit pas trop brutal.
A votre guise, Shishidaïme-sama.
Sourit pleinement Khurn.

Ce petit sourire en coin fît bouillir le sang de Ryoko de manière intense et inexplicable ; et avant même que le mystèrieux Picom fait état de ses analyses de Génie quant à l'état de Ryoko, la lumière de la Salle de l'Assemblée explosa d'une traite.

Surpris, les gens ne paniquèrent cependant pas, étant habitué à ce genre d'événements dû parfois aux rafales de vents que l'on nommait "Coriolis" ; ce qui fut plus surprenant par contre c'est que la salle fut éclairée par intermittence de façon presque subliminale de différentes couleurs. Bleu, puis Rouge, Blanc, Marron et enfin un mélange contrasté de ces couleurs éclatantes qui força à tous de fermer les yeux tant cela était aveuglant.

Quand les gens présents dans la salle rouvrirent leurs yeux, la lumière était revenu, et Ryoko semblait plus heureuse que jamais. Personne ne s'inquiéta outre-mesure d'avoir vu ce genre de lumière, pensant que cela n'était qu'un jeu d'ombre et de lumière provoqué par des éclats du soleil se répercutant sur la grande fenêtre qui surplombait la salle, un détail n'échappa cependant pas à Picom : On retrouvait les mêmes couleurs de façon infime dans les yeux de Ryoko juste après ce curieux événement.

Cette dernière rendait de façon surprenante exactement le même sourire qu'avait arboré Khurn avant cette "coupure ce courant". Elle finalisa en ces termes :
Ainsi soit il, j'espère que cela sera profitable à nos deux Nations et que Picom sera à la hauteur de ce poste majeur.
Elle sourit à nouveau mais cette fois sa bouche forma un sillon dans un rituel presque agressif... Un rictus de possédée.

Je le serais rassurez-vous en Ma Dame.
S'enfonça t-il plus encore dans l'ombre jusqu'à disparaître comme à son arrivée. Etonné que son comportement et sa haine apparente est disparue subitement, Picom tressaillit devant ce phénomène et confia à son Kazekage quand le Groupe de Konoha prit congé de l'Assemblée :

Méfiez vous d'elle Seigneur Khurn, je la soupçonne d'être possédée.

Crois-tu que je ne l'avais pas remarqué ô Fidèle ? Je pense que c'était là le véritable but de son déplacement, les nouveaux ANBUS n'étaient qu'une piètre excuse, d'ailleurs elle n'a fait que voler l'idée chez nous : sa nouvelle armée interne "Habbo" semble efficace puisqu'ils ont réussi à nous voler cette idée sans que même toi tu t'en aperçoives, je suis déçu à dire vrai.

Milles pardons et regrets, cependant j'étais moi même en mission ces derniers temps, et ne pouvait donc pas cerner cette potentielle invasion des Habbos.
Peut importe Picom, elle a été surpassée par les événements, je pense que cette petite chose suffira, en tout cas je l'espère, à ce qu'elle se reconsidère autrement... Elle et son Monstre...

Sur le chemin du Retour, Ryoko somma ses Fedaykins de ne lui adresser en aucun cas la Parole jusqu'aux murs de Konoha. Elle était hors d'elle : elle ne maîtrisait rien, se faisait mener en bateau et la vraie raison pour laquelle elle avait fait tout ce chemin n'était non seulement plus à l'ordre du jour mais pis encore, elle ne voulait même plus chercher à comprendre.

Le vent qui sifflota "Gobbbbbbbbbiiiiiiiiiii" se fit quasi continu sur le chemin du retour et que cela soit ou non un Songe, Ryoko entendit très nettement dans son conscient :

*"Vois-tu comment les gens te méprise petite inconscienteeeee ? Seul moi te conduira à une gloire certaine, ne cherche donc plus à lutter contre moi, misérableeeeee !

Pour la première fois, Ryoko ne chercha pas à se boucher les oreilles, bien au contraire, elle sourit d'un sourire quasi satanique à ces mots...

Sujet: Re: Ryoko Hyûga 04.10.08 5:28

Rahhh!! mais tu vas aretter avec tes "se seras moi le future hokage" et tati quenti hooo tu te crois où la O_o.

Sujet: Re: Ryoko Hyûga 04.10.08 11:59

Bon !

Hokage-sama j'effacerai les message de flood quand vous me le dirai comme la derniere fois Wink

Sujet: Re: Ryoko Hyûga 04.10.08 12:26

Ryoko, pourquoi tu ne mets pas un peu de couleur dans tes Rp ?? Je pense qu'ils donneraient un peu plus envie de les lire ^^.

Sinon, ils sont toujours super :'( veux en faire des pareil Razz

Sujet: Re: Ryoko Hyûga 04.10.08 13:04

Ben justement j'ai essayé de le faire là ça passe autant inaperçu que ça ? pale

Sujet: Re: Ryoko Hyûga 04.10.08 14:13

Non mais sur les 1er messages Razz

(sinon, pour que ça se voit mieux, mets les aussi en gras Wink

^^)

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